9h30. L’alarme retentit. Les écoliers sortent calmement des classes encadrés par leurs enseignants. Ils rejoignent le point de rassemblement juste devant l’entrée de l’établissement.
9h34. L’évacuation est terminée. La directrice Sabine Andrianarisoa effectue le décompte des enfants. Le comptage des 285 élèves dure un peu moins de 3 minutes. Avant de réintégrer les classes, la directrice fait le tour de tout l’établissement avec Soufiane Soufaji, policier municipal qui coordonne l’opération, Hervé Leroc, le conseiller prévention et sécurité et Sylvain Fuché, responsable adjoint des bâtiments municipaux, pour vérifier que toutes les portes sont bien fermées et qu’aucun enfant n’ait été oublié dans une classe. "Le temps d’évacuation est de 4 min 19 s. C’est bien. La limite est de 5 min pour un bâtiment de 2 étages" précise le référent sécurité.
Ce dernier reviendra dans le nouvel établissement pour peaufiner la procédure d’évacuation et notamment déterminer les guide-fils (enseignant de la classe située le plus près de la sortie ou de l’escalier d’évacuation de la zone. Il guide tous les élèves et adultes de la zone vers les cheminements de sortie attribués) et les serre-fils (enseignant de la classe située le plus loin de la sortie ou de l’escalier d’évacuation de la zone. Il ferme la marche, en vérifiant qu’il n’y a plus personne dans les locaux derrière lui).
Outre les évacuations incendie, un exercice minimum par an de plan particulier de
mise en sûreté face aux risques majeurs (PPMS) doit être organisé dans chaque école. Une procédure de confinement face à des risques d’attentat, d’intrusion, d’accident naturel (tempête, inondation...) et technologique (nuage toxique, explosion...). Le PPMS sera effectué avant la fin de l’année scolaire.
