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Dictée d’ELA avec le boxeur brévannais Gaël Kébé

Quatre classes de l’école Pasteur et trois classes de Martine Soulié ont participé lundi 14 octobre, à la dictée d’ELA. Cette année le parrain de l’action de solidarité est Gaël Kébé, un boxeur brévannais qui vient de passer professionnel.

Chaque année, les deux établissements se mobilisent pour l’association ELA qui lutte contre les leucodystrophies (maladies qui détruisent le système nerveux central). Les écoliers ont donc sacrifié à la traditionnelle dictée d’ELA, en présence de Gaël Kébé. Le boxeur s’est livré sans fard aux questions préparées par les enfants. Il est venu avec ses équipements, des coupes et des médailles et n’a pas hésité à croisé les gants amicalement avec un élève.
Une intervention qui tenait d’autant plus à coeur au boxeur sénonais qu’il a été scolarisé dans l’ancienne école Pasteur et qu’il a fait toute ses classes au Boxing Club de Limeil Brévannes.

Combien d’entrainements faites-vous par semaine ?
GK : Cela dépend des semaines, des tournois ou des combats que je prépare. Mais je m’entraîne généralement 5 à 8 fois par semaine. Deux séances par jour des fois. Environ 16 heures par semaine.

Dans quelle catégorie de poids combattez-vous ?
GK : En amateur, j’étais en super léger (-64 kg), depuis quelques mois que je suis chez les professionnels, je boxe en poids léger (-61 kg).

Comment avez-vous vécu votre premier combat ?
GK :J’étais tout jeune. C’était un combat éducatif. Je l’ai pris comme un jeu, un amusement. J’essayais de toucher sans me faire toucher. Ça m’a beaucoup plu.

Avez-vous déjà été mis KO ?
GK : Je n’ai pas subi de KO en combat officiel. J’espère que ça va durer ! Mais mon meilleur ami m’a déjà mis KO à l’entraînement.

Que vous apporte la boxe dans la vie ?
GK : Beaucoup de choses. La boxe est une bonne école de la vie. Elle prépare pour la vie d’adulte. Elle apporte beaucoup de valeurs comme la persévérance. Si je n’ai pas réussi certaines choses, ce n’est pas grave. Je vais travailler et je reviendrai plus fort. On ne peut pas tricher. Il faut toujours travailler, travailler.

Quel est votre plus mauvais souvenir sportif ?
GK (ému aux larmes) : C’est le décès de mon entraîneur (Olivier Boufoudi). C’était plus qu’un entraîneur. Il m’a vu grandir. C’était un deuxième papa.

Quel est votre plus beau souvenir ?
GK : Paradoxalement, c’est une défaite. C’était mon anniversaire. Tous mes amis étaient venus pour le combat. Le gymnase était rempli. C’était un jour sans. Le combat était serré mais j’ai perdu. J’étais très déçu. Mais mes amis m’ont ovationné et m’ont même porté sur leurs épaules. C’était fou. J’ai d’ailleurs toujours la photo encadrée chez moi.

Gaël Kébé effectuera son premier combat proffessionnel le samedi 2 novembre prochain dans l’Est de la France.