L’afflux de nouveaux habitants n’ayant pas été anticipé, la ville manque cruellement de classes, comme de terrains pour ouvrir une nouvelle école.
8 classes ont été ouvertes en 2014 puis 11 en 2015. 4 extensions de groupe scolaire sont en cours d’étude pour ouverture dès septembre 2016. L’une d’elles fait polémique : celle concernant le groupe scolaire Pasteur qui compte 50 classes et auquel il faut en adjoindre encore deux.
A la rentrée 2015, les parents des 720 logements à peine livrés du quartier Pasteur ont dû scolariser leurs enfants à l’autre bout de la ville, entraînant contraintes et frais supplémentaires.
Ils ont exigé de les redescendre à proximité de chez eux. La mairie étudie, depuis des mois, des pistes de solutions pour répondre à cette demande légitime.
Entre temps, les mêmes associations de parents d’élèves qui contestaient le déplacement quotidien de ces enfants loin de leur domicile l’an passé, dénoncent maintenant le fait même de les rapprocher de chez eux. Incompréhensible.
Ces associations instrumentalisent aujourd’hui les enfants à des fins politiques. La FCPE et le GIPE viennent d’annoncer qu’un test grandeur nature aurait été organisé par les écoles, avec le déplacement d’une cinquantaine d’élèves d’une cour à une autre. Inquiets d’apprendre cette information via les réseaux sociaux, plusieurs parents ont appelé au cabinet du Maire cet après-midi pour se plaindre de cette démarche inacceptable.
Pourtant, toutes les parties concernées sont consultées. Les parents d’élèves ont été reçus le 15 mars. Une rencontre est déjà prévue jeudi prochain entre le Maire et les 5 directrices du groupe scolaire, pour évoquer plusieurs aspects de la prochaine rentrée : agrandissement de l’école, insonorisation de la cantine, renforcement du personnel périscolaire dans les écoles élémentaires.