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Les origines de Limeil-Brévannes

Histoire
Le territoire fut probablement occupé dès le Néolithique selon des découvertes archéologiques. Les premiers habitants de la commune s’installèrent sur le plateau.

En 481, les habitants du village de Limeil et de son hameau Brévannes se consacraient exclusivement à la petite agriculture, et aux vergers dans la plaine. L’église Saint-Martin fut construite au XIIe siècle. La commune est l’un des plus anciennes paroisses du diocèse de Paris. Vers 1235, sous le règne de Louis IX (Saint-Louis) des titres permirent de découvrir le nom du plus ancien seigneur de Limeil : Hugues de Limoleo. En 1642, Brévannes accueillit un hôte illustre en la personne de Louis Le Vau, architecte de Louis XIV. Jusqu’en 1659, Louis Le Vau ne cessera pas d’agrandir sa propriété l’Hermitage devenue un véritable petit manoir de 12 pièces avec dépendances. De 1687 à 1691, la Marquise de Sévigné effectua plusieurs séjours dans l’une des très belles demeures dispersées sur la commune de Brévannes, propriété tenue à bail par sa cousine madame de Coulanges, épouse du chansonnier Philibert de Coulanges. La paroisse servit de limite territoriale jusqu’à la Révolution. Brévannes n’étant alors qu’un « escart » dépendant directement de Limeil. Limeil-Brévannes est le résultat de la fusion du hameau de Brévannes (sur le bas de la ville) et de Limeil (sur le plateau) entre 1790-1794.

Occupation prussienne
Une nécropole et une voie gallo-romaine ont été découvertes lors de fouilles en 1860. Sous l’empire, le maréchal Lefebvre, Duc de Dantzig et son épouse la célèbre Madame Sans-Gêne, séjournèrent au château. En 1867, le maire de l’époque, Monsieur Rivière, fit construire la première école, (Pasteur) près de la mairie. La guerre de 1870 contre les Prussiens causa de terribles dégâts. Les habitants de Limeil et de Brévannes connurent une sévère famine.

Entre les 2 guerres (1870 – 1914)
Limeil-Brévannes était une commune très animée. En 1874, le train arriva à Boissy puis Limeil. De nombreux cafés, auberges et guinguettes attiraient un large public et contribuèrent au développement de la commune.
En 1882, le château acquis par le prince Achille Louis Napoléon Murat, neveu de Napoléon Bonaparte, fut vendu à l’Assistance Publique qui le transforma en dispensaire pour personnes âgées et en sanatorium. L’activité hospitalière contribua à l’expansion de la commune dont le nombre d’habitants tripla au début du XXe siècle (2621 habitants en 1906). Un développement économique et démographique qui s’accentua après la seconde guerre mondiale. La Ville comptait 11 456 habitants à la fin des années 60.

D’où vient le nom Limeil-Brévannes ?
Anciennement attestée : Limolium, Limuel, Brevane.
Limeil du gaulois leo (l’orme) et du suffixe -ialo (village), et correspondrait au « village de l’orme ». C’est le bourg principal situé sur la hauteur, à plus de 80 mètres d’altitude, qui est attenant à celui de Valenton et occupe la partie la plus élevée du coteau.
Brévannes s’écrit Beuvrannes en 1370 et serait formé du radical gaulois bebros (le castor) devenant brévo et du suffixe celtique -onne (cours d’eau, ruisseau) et correspondrait au « ruisseau du castor ».